dimanche 7 mars 2010

Marcelo Barbosa : interview Hard Blast part 1

Archives Août 2009, source Almah France Blog Officiel



Voici une traduction française de la première partie de l'interview de Marcelo Barbosa sur Hard Blast par Maila-Kaarina :


"Marcelo Barbosa joue de la guitare dans deux grands groupes brésilien, le groupe de power métal Almah, d'Edu Falaschi (chanteur d'Angra) et le groupe de prog métal Khallice. Il est actuellement l'un des musiciens brésiliens les plus méritants et en plus d'être un grand artiste, il est aussi un homme d'affaires. Fondateur du GTR, école de musique dont la méthodologie a été développée par Marcelo lui-même, l'école s'est développée rapidement et est aujourd'hui une franchise qui compte déjà 3 établissements et un fort potentiel d'expansion. Il a aussi obtenu une bourse d'études au Berklee College Of Music, pour laquelle il a été sélectionné parmi 400 candidats du monde entier, avec des "enseignants" comme Greg Howe.

Bourreau de travail, à côté de ses groupes, il joue également pour un projet de reprises, il travaille sur un album solo, sur la production d'une série de vidéos pédagogiques sur la guitare, et plusieurs projets d'enseignement. Il est néanmoins capable de trouver le temps de pratiquer le Taekwondo et de courir (oui ! Il a l'intention de courir des marathons ...), de prendre des cours pour en apprendre davantage sur le vin et d'aller au cinéma.

Bien sûr, après la rencontre d'un musicien ayant une telle personnalité, il était impossible qu'il ne figure pas dans Hard Blast.
J'espère que vous apprécierez l'interview et que vous ferez la promotion des travaux de Marcelo Barbosa.
Stay Rock !


Maila-Kaarina : Qui, lit ta biographie est sûrement impressionné par le nombre d'activités auxquelles tu te consacres. Tu as 3 groupes, un projet instrumental et une école de musique. Comment gères-tu tant de choses en même temps, sans conflits ?

Marcelo Barbosa : Et bien je pense que je suis peut-être hyperactif quelque chose comme ça..; hehe. Et parallèlement aux projets que tu as mentionné, je me consacre également à plusieurs projets pédagogiques. J'ai enregistré quelques vidéos pour Youtube, qui feront partie d'un DVD. Il s'agit d'une série appelée "Guitarosofia" et 2 vidéos sont déjà disponibles sur mon blog : http://marcelogtr.blogspot.com/2009/08/novos-videos.html # links . Bien sûr il y a des moments où des conflits se produisent, mais il faut savoir gérer et contrôler la situation. J'aime tout ce que je fais, et il me serait pénible d'abandonner quoi que ce soit. Je sais qu'un jour cela se produira peut-être, mais tant que ça n'arrive pas, je les réalise tous du mieux que je peux.


Maila : Et bien, en plus d'être un acharné du boulot, tu dois être extrêmement organisé, non ?

Marcelo : Pour certaines choses je le suis, mais pour d'autres, c'est un désastre complet. Il est difficile pour moi de tenir les délais et c'est pourquoi j'ai pris l'habitude d'en demander de plus longs. J'essaye d'être organisé, mais je fais beaucoup de choses et si je commence à m'en inquiéter tout le temps, je deviendrai fou. La vérité est que même quand il y a un désordre apparent, j'ai ma propre méthode. Parfois, si quelqu'un nettoie mon bureau, je suis complètement perdu et je ne peux retrouver ce dont j'ai besoin. Tout le monde sait qu'il ne faut rien toucher. En ce qui concerne l'art, je crois que beaucoup de bonnes idées naissent du chaos. Dans les moments de profonds manque d'équilibre et de désorganisation, beaucoup de bonnes choses peuvent être produites. il faut seulement être assez intelligent pour tirer avantage de la situation.


Maila : Parmi tous tes groupes, Almah, projet initié par Edu falaschi (Angra), est celui que nous voyons dans la plupart des médias. Est-ce ta priorité ?

Marcelo : ça l'est aujourd'hui. Nous avons tous investi beaucoup de temps et d'énergie dans ce projet et en raison du fait qu'Edu et Felipe Andreoli jouent dans le groupe nous avons eu de bonnes places sur scènes très rapidement. C'est quelque chose que nous ne pouvons pas ignorer. Il faut appeler un chat un chat. Mais cela ne signifie pas que j'ai arrêté mes autres projets. Je dois juste réadapter ma vie à cette nouvelle réalité.


Maila : Mis à part Edu Falaschi et Felipe Andreoli qui vivent à Sao Paulo, tous les autres membres d'Almah, toi y compris, vivent dans des états différents. est-il difficile de maintenir une cohésion alors que vous vivez loin les uns des autres ?

Marcelo : Dieu merci, nous avons une bonne relation ! Bien sûr, comme dans tout groupe, de musique ou autre, il y a toujours une personne avec laquelle tu as le plus d'affinité. Je suis toujours en contact avec Edu et je parle beaucoup avec Felipe. J'aime beaucoup Paulo (Paulo Schroeber, guitare) et Moreira (Marcelo Moreira, batterie), mais nous passons de long moments sans être en contact parce que nous habitons loin les uns des autres et que nos vies sont aussi très différentes. Mais à chaque fois que nous sommes ensembles, nous passons de grands moments et nous avons beaucoup de plaisir. Dans Almah, il y a une excellente chimie et synergie. C'est génial et j'espère que cela durera longtemps.

Maila : Puisque nous parlons de synergie, l'une des plus grandes qualités d'Almah est la relation entre toi et l'autre guitariste, Paulo Schroeber. Nous ne voyons pas un seul guitariste solo dans le groupe, tout est partagé entre vous et fonctionne parfaitement. Cette connection n'est pas commune dans les groupes de power métal et métal mélodique. Est-ce que cette connection est naturelle, ou fait-elle partie du projet, la recherches-tu techniquement ?

Marcelo : Même s'il s'agissait d'un principe dans le projet, ce lien s'est tissé naturellement, Paulo n'est pas seulement un grand guitariste mais aussi un type super, très calme et nous nous admirons et respectons énormément mutuellement. Il a tout fait facilement quand nous avons eu à partager notre mission. Il est intéressant de noter que même si nous nous sommes rencontrés juste avant l'enregistrement du CD, nous avons été capable de définir un langage musical et guitaristique qui est vraiment intéressant dans notre travail avec Almah.


Maila : J'ai lu sur ton site que tu avais l'intention de sortir un album instrumental cette année. Vas-tu le faire ? Qui participera au projet ?

Marcelo : C'est l'idée mais comme je te l'ai dis, il y a de nombreux projets ... Je compose la musique petit à petit et mon intention est de l'enregistrer ici, dans ma ville, à Brazilia. Je n'ai pas encore décidé qui participera. Je préfère avoir tous les morceaux prêts pour choisir ensuite en fonction du profil du CD, qui jouera les morceaux.


Maila : Quant est-il de tes autres groupes, Khallice, Zero 10 ? Que se passe-t-il en ce moment ? Concerts, enregistrement, composition ...

Marcelo : Zero 10 est un projet d'amis aimant jouer et se réunir pour le faire. Même si c'est un groupe de reprises parmi tout ce que je fais, c'est avec lui que je fais le plus de concerts. Nous jouons chaque semaine tout au long de l'année au moins une fois. Selon la saison, ,nous pouvons avoir jusqu'à 3 ou 4 concerts la semaine. Nous avons en fait enregistré un album sous copyright il y a quelques années, mais nous avons décidé de mettre l'accent sur les reprises parce que chacun d'entre nous a d'autres groupes signés. C'est un très grand plaisir et un bon complément pour nos budgets. Khallice est un groupe de métal progressif ayant déjà lancé un album, un EP et enregistré plusieurs compilations. Nous tenons une très bonne place sur la scène locale et nationale et jouons dans de grands festivals dans pas mal de villes du Brésil. Nous travaillons pour terminer notre deuxième CD qui devrait être bientôt prêt, probablement ce semestre. Nous préparons également un concert dans lequel nous jouerons pendant une heure nos propres morceaux et ensuite tout "Images And Words" de Dream Theater. C'est génial pour nous parce que nous aimons tous ce CD depuis l'adolescence.


Maila : En dehors de tes groupes, tu es aussi un homme d'affaires et tu gères ta propre école de musique, le GTR, qui est aujourd'hui une référence au Brésil pour l'enseignement de la guitare. Tu en as toi-même développé la méthodologie et aujourd'hui l'école est franchisés avec 3 établissements dans le district fédéral. As-tu l'intention de le développer dans d'autres villes et États ? Existe-t-il des propositions et des projets ?

Marcelo : Oui. Il y a toujours une demande d'information sur le moyen d'ouvrir une école GTR dans d'autres villes ou états. A l'heure actuelle, il y a une négociation en cours avec une très grande ville, mais je préfère ne rien dire avant que ce soit fait. L'idée principale est de donner une très sérieuse méthode personnalisée d'apprentissage de la musique, de qualité plus élevée que la moyenne, partout où il y a quelqu'un qui veut apprendre à jouer d'un instrument."

Restez connectés ! Suite et fin demain ;)

Pour plus d'infos : Hard Blast

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